Pourquoi miser sur l’investissement viticole en GFV ?

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Il y a trois grandes raisons qui peuvent inciter un investisseur à faire l’acquisition de parts d’un Groupement Foncier Viticole, ou GFV :

  •  le plaisir de se constituer un patrimoine composé de vignobles réputés,
  •  la recherche d’un rendement financier de long terme,
  •  l’optimisation des exonérations fiscales dont il peut bénéficier.

Relativement fermé, le Groupement foncier viticole n’en est pas moins un dispositif simple à utiliser.

Un GFV, qu’est-ce que c’est ?

Un GFV est une société civile, régie par la loi du 31 Décembre 1970. Les détenteurs de parts d’un GFV sont des associés, dont le nombre est limité.

Son mode de fonctionnement est proche de celui des scpi. A ce titre, si les scpi peuvent être considérées comme de la « pierre papier », les GFV peuvent être considérés, dans une certaine mesure, comme du « vin papier ».

Une part dans un GFV correspond à une fraction d’une propriété viticole, dont l’exploitation est confiée à un vigneron professionnel, par un contrat de fermage à long terme.

L’investissement dans un GFV nécessite, en général, une mise de fond initiale minimum de 5 000 euros, mais certaines parts peuvent dépasser plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Il convient de noter qu’elles ne font l’objet d’aucun appel public à l’épargne.

Pourquoi investir dans un Groupement foncier viticole ?

Quel revenu et quelle valorisation en attendre ?

Si on observe l’évolution sur plusieurs années d’un indice spécialisé, comme le liv-ex fine wine 100, il apparaît que, sur le long terme, le vin peut se révéler un investissement intéressant.

Certaines études approfondies montrent, par exemple, que sur une très longue période les vins de Bordeaux se sont appréciés à un taux annuel de près de 5 %.

Généralement, et indépendamment d’éventuelles plus-values, le taux de rendement annuel est de l’ordre de 1 à 4 %.

Son régime fiscal est-il avantageux ?

ELÉMENTS TAXABLES

En tant qu’élément d’un patrimoine immobilier, même si elle peut être assimilée à un élément représentatif d’un bien professionnel, une part de GFV est intégrée dans l’assiette servant au calcul de l’IFI.

Par ailleurs, les revenus tirés de l’exploitation viticole et reversés, en numéraire ou en bouteilles, aux associés, après déduction des charges qui lui sont liées, sont assujettis à l’impôt sur les revenus, au titre des revenus fonciers.

FISCALITÉ PATRIMONIALE

 Si l’investisseur est assujetti à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), le montant de son investissement dans des parts de GFV bénéficie, globalement, d’un abattement de 75 %, dans la limite de 101 897 euros et de 50 % au-delà.

Il convient de signaler qu’une exonération du même type est également possible en cas de succession ou de donation. Quant aux plus-values de cession, elles bénéficient d’une exonération totale, au bout de 30 ans et partielle, au bout de 6 ans.

FISCALITÉ DES REVENUS

Les revenus tirés de la location d’un vignoble bénéficient, soit du régime micro foncier, soit du régime réel. Dans le cadre du régime micro foncier, ils peuvent bénéficier d’un abattement de 30 %, s’ils sont inférieurs à 15 000 euros par an. Dans le cadre du régime réel, ils bénéficient des déductions correspondant aux charges d’exploitation.

En bref

Indépendamment des aspects fiscaux et rendements financiers, il faut cependant reconnaître que le plaisir pour l’investisseur, de se sentir propriétaire d’un vignoble, même à toute petite échelle, et de pouvoir en recevoir chaque année des bouteilles, joue un rôle non négligeable dans sa décision d’acheter des parts dans un GFV.

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